-Bun' bordel, mais bordel de merde, mais pourquoi t'as souffler??
-Je... J'pensais que...
-Tu pensais que quoi?? Tu pensais que c'était pour toi, c'est ça??
-Ou-oui, j'ai cru que...
-Oh t'as cru?! C'est vrai oui, j'ai fais tout ça en unique but de faire plaisir à mon cher petit Bun'Bunny Nouille!! Mais bordel, en plus d'être un incapable, tu fous ta misère partout, hein, tu peux pas t'empêcher de laisser quelque chose de bien sans que t'y mette ton putain de grain de sel!!
-J'suis désolé!
-Mais j'en ai rien à foutre que tu sois désolé!!! (Il fit quelques pas) Bordel de merde, mais va te faire foutre!
Bundy pris le chemin de sa "chambre", il passa devant ce magnifique gâteau dont il avait soufflé les bougies: c'était son anniversaires il y a deux jours, et personne ne sembla s'en rappeller. Maintenant, Ow trouvait le gâteau imprésentable, d'un côté, il avait un peu raison, le sucre glace était pratiquement parti et les bougies avait étée soufflées. Mais Bundy ne lui en voulait pas, non, il s'en voulait à lui.
Le parquet grinçait sous les roues du fauteil, en particulier sur cette latte qui, depuis quelques semaines, se faisait un peu bruyante sous chaques pas que faisait les occupants de cet appartement. Ow, Bun' et les autres s'y était habitués depuis: le bois qui craque, qui grince, les poutres qui se mouvent de leurs âge. Car en effet, l'appartement de la rue des rosquille était un viel appartement, un viel appartement qui ressemblait à rien d'autre qu'à un viel appartement au mieux de sa déffinition.
Bundy ferma sa porte, il avait un peu de mal avec ces systèmes depuis qu'il était en fauteil, à chaque fois qu'il s'en servait, la porte se prenait dans la roue: entre le pneu et la barre circulaire que ses mains connaissait déjà par coeur. Tout d'un coup il entendit la sonnette retentire, il s'mmobilisa. Il devina les pas de Ow et la porte s'ouvrir. L'oreille posée sur le bois, il écouta l'invité, il connaissait cette voix silencieusement muette aussi bien que la beauté de cette fille: Paname Matus. Pam' pour les intimes. Bun' était amoureux d'elle avant même de connaître son nom, elle était petite et fine, singulière, posée. Elle n'était pas magnifiquement belle, mais elle était attirante, et ça, ça compte bien plus. Son visage était comme un livre ouvert, mais un livre illisible. Ses yeux avait une couleurs fabuleuse, sans doute, ses cheveux aussi, mais Bun' en avait rien à foutre, il ne se focalisé pas sur ça. Il voyait son intérieur, il était fasciné sur son envie des choses autant que sur son énergie qu'elle envoyait.
Alors il pensa, que, peut-être il pourrait aller la voir, et lui souhaiter un bon et heureux anniversaires. Il ouvra la porte, pris par le courage, ses mains glissaient sur les roues. Il arriva dans le salon, là, Pam' se retourna, elle avait 17 ans, elle était vétûe d'une robe d'un rose un peu laid, agréablement trop courte, ses jambes étaient fourrés dans des vielles bottes de pluies vertes, pourtant, il ne pleuvait pas. Pam' souriait, Ow l'avait accueilli avec des fleurs, Bun' la trouvée ravissante, elle avait 17 ans.
-"Joyeux anniversaire Paname."
Paname ouvra les yeux, elle se trouvais au bord de la mer, là où les cendres de Bundy Owsiller, mort 20 années pile aprés sa naissances, avait été dispersées. S'il aurait survécu, il serait handicapé, certe, et Pam' ne lui aurait jamais parlé. En faite, Pam' ne lui a jamais parler, elle connaissait Bun' depuis qu'elle l'avait retrouvé lors d'une balade matinale, le jours de ses 16 ans, dans un léger courant d'eau, le crâne fracassé, les veines ouvertes. Quelques heures aprés l'annonce officiel de son suicide, on avait trouvé des photos de Paname, des centaines de clichés dans son portable.
Il pleuvait depuis ce matin, elle se leva, ça faisait 1 an, un an qu'elle cherchait qui pouvait être cet homme, obsédé par elle. Les Owsillers lui avait décris un garçon énervé, impatient et aggressif. En allant dans sa chambre, en observant son visage mort, en lisant son blog, elle y avait découvert un garçon bléssé. Ses veines arrachées en était la preuve. Mais elle avait surtout apris qu'il était lunatique, et ça le dérangé, ça le démangé, ça l'écorchait.
Elle marcha le long de la mère et sorti de la plage, elle longea des maisons brûlées, jusqu'à la rue des rosquilles. Là, elle leva la tête, elle sourit. Elle avait trouvé cette ruine durant la semaine qui avait suivi le suicide de Bundy Owsiller, là où elle avait commencé à imaginer le connaître, à s'imaginer dans sa tête, dans la tête du Bun' bléssés, ou du Ow aggressif suivant ses humeurs. Elle monta dans les décombres, elle sonna à son QG, bien sûr, il n'y avait jamais personne, mais ça l'amusait, elle "faisait comme si" elle jouait son propre rôle dans la scène qu'elle venait d'imaginer, là sur la plage. Elle rentra, ferma la porte, trouva un gâteau, acheté à la hâte dans une épicerie, celles ouvertes la nuit. Il avait une sale gueule, elle s'assit près de la table, pris le gâteau, il coulait dans ses mains. Elle essaya "Joyeux anniversaire Paname.", auccun son, "joyeux anniversaires". Aujourd'hui, cela faisait 17 ans pile qu'auccun son ne sortait de sa bouche, 17 ans que Pam' ne pouvait rien dire. Le gâteau était au chocolat. Elle en rempli sa bouche, elle en rempli ses narrines. Elle suffoca, suffoca, et elle s'éteignit.
Le planché grinçat quand son corp s'y allongea. Aujourd'hui, Paname Matus avait 17 ans, elle mourat en mangeant du gâteau au chocolat que personne ne s'était emprésse de soufflé avant elle. Elle avait oublié les bougies d'ailleurs, mais elle n'avait pas vraiment d'âge, elle avait aussi 21 ans depuis quelques jours, 21 années masculines.
Ils ne se connaissait pas, mais ils étaient fasciné l'un de l'autre, et d'une certaine façon, ils se sont entretués.