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Lala & the cobras
22 septembre 2010

Cette minute me semble être un moment parfait.

7h, la rue est encore froide, le sol semble triste, comme si on l'avait battu pendant la nuit. Pendant un instant, j'ai voulu m'étaler, completement engloutir cette terre, la réconfortée. Puis, à genou sur le bitume, je me suis rappeler combien il était dur de guérir un mal, et de toute façon, ce n'était que des gravillons et du goudron, confection humaine, je me suis levée.

Comme si les larmes pouvait envellopé le froid, à cette fraction de seconde, j'eue un dernier espoir, et au lieu de regarder par terre, j'ai dirigé mon regard, loin, trés loin devant. Sans pour autant savoir si ce que je faisai était censé, j'ai soulevé la lanière de mon sac qui pesait, comme pèse une souffrance pas vraiment claire, j'ai surelevé cette vieille besace au dessus de mon crâne, et, de toute la haine dont j'étais capable, toute la compassion, toute la colère, la violence, j'ai jetais cette chose contre le sol. A mon plus grand regret, ça ne fit aucun bruit, aucune secousse. Juste un sac rouge sur une route qu'une dizaine de personne devait traverser chaque jours, un sac rouge et ridicule, ridicul rouge muet, sur un passage où il ne s'était jamis rien passé. Ici, personne n'est mort, personne n'est naît, personne n'a dit quoique ce soit à personne et les gens qui passait par là étaient condamnés à rester "personne".

J'ai dit: "cest fou comme on est rien sur cette putain d'planète", et j'eue l'impression de ne pas m'entendre moi même, je ne me reconnais pas dans ma voix. Alors j'ai crier plus fort: "C'EST FOU COMME ON EST RIEN SUR CETTE PUTAIN D'PLANETE!!!!". J'ai ramasser mon sac, et est continuer mon chemin.

Mes mots résonnaient dans ma tête. L'intonnation n'y était pas. Je rééssairai demain.

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